Des êtres fuguasses croisent ma route indolente - juste des ombres croissantes - puis fuient - à peine audibles de tant d'intenses harmoniques - étoiles filantes, nous voguons de par le firmament - nos corps devenus plus que pure énergie - pure amour fondant au ventre de ses radiances - loin de toute matière - à travers les tracées digitaux invisibles - sans aucun non-retour - passé présent et demain - ici - n'existent pas - leurs sens se sont transmués en fulgurances immobiles.
La vie dans un monde parallèle est une étrange aventure. Un jour, après nombre d’hésitations, j'ai fini par m'égarer dans un de ces mondes. Un jour que je revenais d'un sombre voyage de guerre lasse, fourbue par tant d’années-lumière, je fis éruption dans l'univers de Second Life. bien ou grand mal m'en pris, je ne sais? Voici mes impressions mouchetés, sur cet univers et ses âmes.
samedi 31 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
Premier mouvement - Le départ .
Sur la pointe des pieds, se glisse hors saison, l'année - s'éloigne imperceptiblement vers le passé - déjà, les réacteurs médiatiques la mettent scrupuleusement en conserve - dénaturant irrémédiablement son goût - le lyophilisant de connotations idéologiques - absolument bien-pensantes - n'ayant plus rien à voir avec la vrais vie.
J'aurai tant voulue m'enfouir d'océans éternisées - de silences limpides - m'emplir de silences muets, transperçant les douleurs passées - Je prendrai - en un tourbillon virevoltant - mon envole - juste en cliquant l'univers, de mon âme indécise - je m'élèverai dans un ciel limpide et léger - tournoyant sur moi-même - et les regards étonnés et joyeux de ceux restés à terre - m’accompagneront de leur bonté - Chemins célestes épris de droiture - de fougue - d'abandon du doute - chemins ailés vers l'éblouissement éternel, emportez-moi vers l'aimée - vers ce qui fut - vers le lointain passé sublimé - le rêve reprendra pied dans la réalité d'où bannie, il fut depuis.... l'éternité - Et puis, ma besace sur l'épaule douloureuse, je cheminerai le long d'une route enneigée - une route froide - limpide et belle - je m'en irai solitaire - pour toujours revenir - revenir - Je m'en irai indéfiniment dans une lumière indécise d'hivernalitée immobile - m'emporteront, les instants pixels - vers des vallées étranges et étonnement rêveuses - vers des vallées miennes. - Emportez-moi vents tempétueux - vents silencieux - dans les tourbillons d'extra-corporalité - évaporez-moi, d'intensité lumineuse - vents des largeurs océanes.
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