jeudi 29 décembre 2011

Premier mouvement - Le départ .

Sur la pointe des pieds, se glisse hors saison, l'année - s'éloigne imperceptiblement vers le passé - déjà, les réacteurs médiatiques la mettent scrupuleusement en conserve - dénaturant irrémédiablement son goût - le lyophilisant de connotations idéologiques - absolument bien-pensantes - n'ayant plus rien à voir avec la vrais vie.
J'aurai tant voulue m'enfouir d'océans éternisées - de silences limpides - m'emplir de silences muets, transperçant les douleurs passées - Je prendrai - en un tourbillon virevoltant - mon envole - juste en cliquant l'univers, de mon âme indécise - je m'élèverai dans un ciel limpide et léger - tournoyant sur moi-même - et les regards étonnés et joyeux de ceux restés à terre - m’accompagneront de leur bonté - Chemins célestes épris de droiture - de fougue - d'abandon du doute - chemins ailés vers l'éblouissement éternel, emportez-moi vers l'aimée - vers ce qui fut - vers le lointain passé sublimé - le rêve reprendra pied dans la réalité d'où bannie, il fut depuis.... l'éternité - Et puis, ma besace sur l'épaule douloureuse, je cheminerai le long d'une route enneigée - une route froide - limpide et belle - je m'en irai solitaire - pour toujours  revenir -  revenir - Je m'en irai indéfiniment dans une lumière indécise d'hivernalitée immobile - m'emporteront, les instants pixels - vers des vallées étranges et étonnement rêveuses - vers des vallées miennes. - Emportez-moi vents tempétueux - vents silencieux - dans les tourbillons d'extra-corporalité - évaporez-moi, d'intensité lumineuse - vents des largeurs océanes.

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