Des êtres fuguasses croisent ma route indolente - juste des ombres croissantes - puis fuient - à peine audibles de tant d'intenses harmoniques - étoiles filantes, nous voguons de par le firmament - nos corps devenus plus que pure énergie - pure amour fondant au ventre de ses radiances - loin de toute matière - à travers les tracées digitaux invisibles - sans aucun non-retour - passé présent et demain - ici - n'existent pas - leurs sens se sont transmués en fulgurances immobiles.
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